coraux mous

Eau dont les cristaux de sel étincellent, soleil aux éclats orangés et sable chaud se mélangent à votre corps vêtu du seul hâle de l’été. Ce décor paradisiaque, beauté naturelle dont on ne pourrait se passer la vision idyllique, vous laisse béat d’admiration. Comment protéger cette nature ? Vous vous en doutez certainement, à  quelques centaines de mètres, un autre spectacle sublime se déroule. En symbiose parfaite vivent des mammifères marins et végétaux unicellulaires. Mille et une couleurs se mêlent, s’entremêlent, véritable mariage d’une symphonie aux teintes tantôt exubérantes ou délicates.
En revanche, vous ne savez peut être pas que cette représentation quotidienne risque d’énoncer sa dernière tirade. Il ne sera pas question d’entracte, mais bel et bien de tirer les rideaux d’une scène aux planches déjà bien abîmées. Les récifs de coraux et coraux mous se meurent. Eux, qui transperçaient la chair des flancs bleutés, sont désormais touchés en plein cœur. Surpêche, pollution et tourisme non réglementé creusent pas à pas les abysses de ces êtres vivants abritant faune et flore exceptionnelles. Les conséquences, à l’échelle maritime comme terrestre, sont dignes d’une tragédie à la dimension mondiale. D’une part, la disparition de ces écosystèmes engendre des impacts irréversibles sur la biodiversité. Extinction de végétaux et poissons secoueront le marché liée à la mer, nourriture ainsi qu’emplois marins. Par ailleurs, les côtes abritant des installations humaines ne seront plus protégées des manifestations naturelles que constituent les vagues, l’érosion ou les tempêtes.

Comment protéger cette nature
Afin de contrer cette « décorailstation », il est possible d’adopter un de ces animaux, qui sera transplanté sur une zone de récifs endommagés.