Franchise franchiseur

Investir dans une franchise coûte plus cher que de lancer un projet d’entreprise individuelle. Mais les nombreux avantages qui sont à la clé expliquent cela. Devenir franchisé vous permet de profiter d’un réseau réputé au savoir-faire éprouvé. Vous ne vous lancez pas dans l’aventure sans appuis et vous optimisez vos chances de succès. Est-ce que cela coûte cher ? Voici la réponse !

La franchise commerciale : pour qui ?

En théorie, tout le monde peut devenir franchisé, quel que soit son profil ou son cursus. C’est la motivation qui fait la différence entre un franchisé qui réussit et un autre qui abandonne son projet. Car la franchise peut en effet devenir le projet d’une vie. Il s’agit de la réponse la plus sécurisée à la question que posent les personnes motivées : Comment devenir entrepreneur en minimisant les risques et en optimisant ses chances ?

Motivation donc, mais aussi esprit d’entreprise et sens du commerce. Le franchisé doit apprécier le contact avec la clientèle, se montrer affable et diplomate. C’est aussi un gestionnaire d’entreprise, de son entreprise. Il doit à la fois gérer une équipe de collaborateurs et gérer son affaire sur le plan économique. Ses compétences naturelles sont d’autant plus facilement valorisées que le franchisé ne se retrouve pas seul face à lui-même.

Investissement

Quels sont les frais à prendre en compte ?

Alors, comment ouvrir une franchise ? En mobilisant quelques ressources financières ! Le démarrage du projet requiert en amont un certain nombre de dépenses dont voici la liste :

  • Le droit d’entrée : aussi appelé redevance initiale forfaitaire (RIF), cette somme est la juste rémunération de la transmission de divers apports du franchiseur : le savoir-faire, l’assistance au démarrage de l’activité, ainsi que les process. La RIF varie de 3 000 à 30 000 € selon le type de projet. Le montant est fixé par le franchiseur qui l’indique dans le Document d’Information Précontractuel (DIP). En versant le droit d’entrée, le franchisé a l’autorisation d’utiliser la marque, les outils de l’entreprise et le concept.
  • Le lieu commercial : c’est au franchisé de choisir le lieu de ses futures activités à sa convenance. Il doit simplement veiller à ce que le local sélectionné s’inscrive dans les exigences de sa tête de réseau.
  • L’aménagement du commerce : Hormis les couleurs et le logo de la marque, le franchisé peut aménager son propre local de vente à sa guise. Il procède à l’acquisition du matériel bureautique, informatique, des équipements et du mobilier. Il s’occupe aussi d’aménager le lieu afin de le rendre accueillant pour les clients.
  • Stock de départ : dans le cas d’une franchise de biens, un stock de départ doit être constitué. Celui-ci sera plus ou moins important selon la nature du produit commercialisé.
  • Redevance publicitaire : il s’agit d’un montant équivalent à moins de 5 % du chiffre d’affaires réalisé par le franchisé. Il est convenu contractuellement entre les deux parties sur une base forfaitaire ou indexée sur le CA généré par l’entrepreneur.
  • Royalties : les royalties sont la rémunération des différents services apportés par le franchiseur. Ils sont de plusieurs ordres et représentent un pourcentage de 1 à 15 % du chiffre d’affaires de la franchise.

Ouvrir une franchise représente un certain coût finançable par son apport personnel. Mais il est possible d’emprunter une partie de la somme nécessaire au lancement, auprès des banques. Celles-ci seront plus enclines à accorder le crédit si le projet présenté est bien ficelé. La réputation du franchiseur est, de plus, un élément déterminant.